Édition 2022 : Iberni
Danses traditionnelles géorgiennes
Sous la direction de Paata et Anna, des jeunes Georgiens et Georgiennes passionné.e.s se retrouvent pour apprendre le répertoire traditionnel de leur pays d’origine, tout en conservant l’usage de leur langue. Ils vont nous faire partager quelques danses avec leur groupe Iberni.
« La danse traditionnelle géorgienne est née à l’intersection de deux mondes culturels, l’européen et l’asiatique : ses racines remontent à l’ère préchrétienne. Malgré les invasions successives, mongoles, perses, ottomanes et russes, elle a su conserver ses caractéristiques propres.
La musique : les danses sont accompagnées par les instruments de la musique traditionnelle géorgienne, à cordes comme le pandouri (luth à trois cordes), le tchongouri (luth à quatre cordes), à vent comme le salamouri (flûte à bec) ou le doudouki (hautbois}, à percussion comme le doli (tambour à double face pratiqué avec les mains), ou le garmoni (sorte d’accordéon) introduit au XIXe siècle.
Les costumes : pour les femmes, les longues robes de style médiéval sont destinées à dissimuler les mouvements de pieds, participant à l’impression de glissement sur le sol ; l’accentuation de la taille, les manches et les coiffes sont quant à elles destinées à souligner le maintien du haut du corps et de la tête, ainsi que la grâce des gestes attendus. Pour les hommes, le costume est une tenue de guerre : il est composé d’un tchokha à cartouchières, serré par un ceinturon portant un poignard — le khandjali —, un pantalon et des bottes — permettant les pointes, pratiquées dans la plupart des danses —, le tout couronné d’un bonnet parfois de fourrure. Chaque région géorgienne propose des robes ou des costumes spécifiques, notamment les régions montagneuses et l’Adjarie. » (Wikipedia)